Le poids idéal est calculé à l’aide d’une formule de l’indice de masse corporelle (IMC) qui tient compte de l’âge et de la taille. Il s’agit d’une formule générale pour aider à déterminer le poids idéal en fonction de la taille d’une personne.
Cependant, il n’est pas précis pour les personnes ayant plus de masse musculaire ou faisant de la rétention d’eau, car elle ne tient pas compte de la teneur en graisse, en muscles ou en eau d’une personne.
Si une personne présente une masse musculaire élevée ou une rétention d’eau, le poids corporel idéal indiqué par l’IMC peut ne pas être optimal. Dans ce cas, une autre évaluation nutritionnelle est nécessaire et doit être effectuée par un nutritionniste.
Pour calculer l’IMC, il faut connaître le poids (en kilogrammes) et la taille (en mètres) d’une personne. Pour ce faire, on utilise une formule mathématique qui consiste à diviser le poids par le carré de la taille :
IMC = poids (kg) / taille au carré (mètres)
Un exemple : ” Une personne pèse 64 kg et mesure 1m50:
64 / 1,5 x 1,5 = 28,44
Cela montre que l’IMC de la personne (28,44) correspond à une surcharge pondérale”. Il est important de savoir que la formule ci-dessus ne convient pas aux femmes enceintes.
Critères d’évaluation de l’IMC :
Un IMC inférieur à 18,5 se situe dans la fourchette numérique qui correspond à “mince ou insuffisant“. Et un IMC compris entre 18,5 et 24,9 se situe dans la fourchette de poids “normal ou sain“. Un IMC compris entre 25,0 et 29,9 se situe dans la fourchette numérique qui correspond à une “surcharge pondérale“. Un IMC de 30,0 ou plus se situe dans la catégorie “obésité“.
“Insuffisance pondérale”, “normal”, “surpoids” et “obésité” sont des termes qui renvoient à des fourchettes différentes. L’obésité et le surpoids se caractérisent par une fourchette de poids supérieure à la fourchette saine pour une taille donnée, et l’insuffisance pondérale est définie comme un poids inférieur à la fourchette saine.
L’interprétation de l’Institut de biochimie (IQB), qui note que l’indice de masse corporelle est également utilisé par diverses agences de santé, comme l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour les statistiques sur l’obésité et pour définir certains types de maladies et/ou de troubles alimentaires. Il s’agit notamment de l’anorexie mentale et de la boulimie. Chez les enfants, l’indice de masse corporelle est similaire à celui des adultes, bien qu’il soit comparé aux valeurs statistiques des enfants du même âge en utilisant les percentiles de l’IMC.
Dans cet ordre, un IMC inférieur au 5e percentile signifie que l’enfant présente une insuffisance pondérale, tandis qu’un IMC supérieur au 95e percentile signifie qu’il est obèse. “Des études récentes montrent que les filles âgées de 12 à 16 ans ont un IMC supérieur de 1 kg/m2 à celui des garçons du même âge”, explique le département de biochimie.
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