Des accusations sévères ont été lancées par des responsables ukrainiens à l’encontre de la Chine. Le pays qui aurait donné un coup de main à la Russie juste avant l’invasion du 24 février.
Accusations visant l’aide accordée par ChineRussie, ont été lancés depuis l’Ukraine
Les renseignements ukrainiens laissent entendre que des officiels de Pékin ont aidé Vladimir Poutine. Plus de 600 sites web du ministère ukrainien de la défense et d’autres institutions ont subi des milliers de tentatives de piratage sous la direction du gouvernement chinois, selon plusieurs mémos du SBU, le service de sécurité ukrainien.
Les cibles de cette attaque cybernétique de proportions étaient plusieurs institutions, depuis les forces de défense des frontières jusqu’à la Banque nationale d’Ukraine et l’autorité ferroviaire.
Selon les services de renseignement de Kiev, les attaques ont commencé avant la fin des Jeux olympiques d’hiver, qui se sont déroulés en Chine, et ont atteint leur apogée le 23 février. Le 24 février, l’invasion a lieu, choquant la planète entière.
La Chine a adopté une position plutôt prudente dans ce conflit qui a créé deux camps. Les responsables de Pékin n’ont pas condamné l’agression de la Russie, mais ont critiqué les sanctions économiques sans précédent que l’Occident a imposées à Moscou.
L’agression de Moscou n’a pas été condamnée par les responsables de Pékin.
Le premier sommet UE-Chine depuis deux ans a eu lieu vendredi. Les dirigeants du bloc européen ont averti Pékin que l’image de leur pays en Europe serait complètement détruite s’ils aidaient la Russie de quelque manière que ce soit.
Par ailleurs, lors d’une conversation téléphonique avec le président chinois Xi Jinping, le président américain Joe Biden a “décrit les implications et les conséquences si la Chine fournit un soutien matériel à la Russie alors qu’elle mène des attaques brutales contre les villes et les civils ukrainiens.”
La presse internationale a écrit, en citant des responsables américains, que la Russie avait demandé à la Chine une aide financière et même militaire pour poursuivre ses opérations en Ukraine, et que Pékin avait fait part de sa volonté. Cette information a été catégoriquement démentie par les responsables chinois.