Le vaisseau spatial Orion de la NASA, faisant partie de la mission Artemis I, est passé à 130 kilomètres de la surface lunaire le lundi 21 novembre, une étape qu’ils ont décrite comme un “frôlement” de la capsule avec notre satellite naturel.
Selon le rapport publié sur le site Infobae, au moment du survol de la Lune, Orion était à plus de 370 000 kilomètres de la Terre..
Ce survol était le point le plus proche de la Lune que la capsule atteindra avant d’entrer dans une “orbite rétrograde”, ce qui signifie qu’il tournera autour de la Lune dans la direction opposée à celle dans laquelle la Lune se déplace autour de notre planète.
Après le survol, le vaisseau spatial parcourra quelque 64 400 kilomètres au-delà de l’autre côté du satellite, soit la plus grande distance pour un vaisseau spatial et destiné à l’avenir à transporter des humains.
“Dans cette décennie, il y aura des gens qui y vivront.”
Howard Hu, superviseur du programme Orion, a assuré à la BBC dans une interview que dès cette décennie “il y aura des gens qui vivront sur la Lune“.
“Ils auront des habitats et des rovers au sol. C’est ce sur quoi nous travaillons à la NASA également. Nous allons envoyer des gens à la surface et ils vont vivre à la surface et faire de la science.“.
Hu conclut : “Ce sont les tremplins qui, espérons-le, permettront cette capacité future… et donneront ces possibilités et ces choix à nos enfants, à leurs petits-enfants et à leurs enfants…“.
Artemis I a décollé le mercredi 16 novembre. Cette mission vise à ouvrir la voie à la nouvelle épxloration lunaire pour le retour des astronautes sur la Lune. En mai 2024, la mission Artemis II s’approchera du satellite sans se poser, tandis qu’Artemis III, qui sera réalisée “au plus tôt en 2025”, sera l’atterrissage final.
La dernière mission de la NASA au cours de laquelle ses astronautes ont posé le pied sur la Lune remonte à Apollo 17, qui s’est déroulée du 7 au 19 décembre 1972.
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