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Les singes peuvent reconnaître leurs amis après plus de 20 ans

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Les singes peuvent reconnaître leurs amis après plus de 20 ans

Une récente étude a mis en lumière une capacité fascinante chez les bonobos et les chimpanzés : ces primates sont aptes à reconnaître leurs anciens amis, même après plus de 20 ans de séparation. Cette découverte soulève des questions passionnantes sur la mémoire sociale des animaux et leur intelligence émotionnelle. Allons plus loin dans cette exploration.

Une mémoire sentimentale chez les singes

La longévité de la reconnaissance chez les primates

L’étude, menée par Laura Simone Lewis de l’université de Berkeley, a dévoilé que la reconnaissance entre singes peut perdurer jusqu’à 27 ans. Cette durée impressionnante suggère une forme de mémoire sentimentale qui semble jouer un rôle essentiel dans le maintien des relations au sein des sociétés complexes de ces animaux.

L’importance du lien social

L’intelligence sociale des bonobos et des chimpanzés, qui vivent dans des sociétés élaborées, est mise en lumière grâce à cette étude. Leur capacité à reconnaître des membres anciens du groupe, surtout ceux avec qui ils ont eu des relations positives, est cruciale pour la dynamique sociale de ces primates.

Il semble donc que nos cousins primates sont capables d’une profonde affection durable. Mais est-ce si surprenant ?

Les proches laissent une trace indélébile

Témoignages d’anciens liens

Parmi les témoignages marquants de cette mémoire à long terme, on trouve celui de Louise, une femelle bonobo, qui a reconnu sa sÅ“ur Loretta et son neveu Erin après 26 ans de séparation. Les primates ont réagi avec des vocalisations et des gestes d’excitation, témoignant de leur reconnaissance.

Des souvenirs inoubliables

Ce comportement illustre parfaitement la façon dont les relations proches peuvent laisser une trace indélébile dans l’esprit des primates. Il semble que l’intensité des liens formés au fil du temps imprime un souvenir durable chez ces animaux.

L’étude suggère donc que ces créatures partagent plus qu’on ne le pensait avec nous en termes de relations sociales. Mais comment ces relations sont-elles nouées ?

La qualité des relations entre grands singes

Des sociétés complexes

Les bonobos et les chimpanzés vivent dans des sociétés élaborées, où chaque membre occupe une place précise. Leur organisation sociale complexe nécessite une bonne mémoire pour reconnaître chaque individu et comprendre ses interactions passées avec lui.

L’importance des relations positives

Les relations positives semblent particulièrement importantes pour ces primates. Ces derniers se souviennent davantage des congénères avec qui ils ont tissé des liens forts, ce qui pourrait s’avérer crucial pour la cohésion du groupe.

On peut alors se demander comment ces singes gèrent la séparation et l’absence de leurs proches.

Du souvenir au manque : que ressentent-ils ?

Des réactions émotionnelles

Les primates ont montré des signes d’excitation en reconnaissant leurs anciens amis, comme des vocalisations ou des gestes enthousiastes. Cela suggère qu’ils associent ces souvenirs à des émotions positives.

La gestion de l’absence

Même si on ne peut pas affirmer avec certitude ce que les singes ressentent en termes de manque ou de nostalgie, leur comportement montre au moins une forme de réjouissance à la « vue » d’un ancien allié.

Il est alors intéressant de se pencher sur le fonctionnement de cette capacité de reconnaissance chez nos cousins primates.

Les mécanismes de reconnaissance chez les primates

L’étude menée sur le terrain

L’équipe de chercheurs a réalisé son étude dans plusieurs zoos en Europe et au Japon. Les singes ont été confrontés à des paires de photos, dont l’une représentait un ancien compagnon. Le fait qu’ils prenaient davantage de temps pour examiner ces photos indique une forme de reconnaissance visuelle.

Une mémoire similaire à celle des humains ?

Cette étude soulève aussi des questions sur les similitudes entre la mémoire humaine et celle des grands singes. La capacité de ces derniers à reconnaître des individus après tant d’années pose la question de l’étendue de leur mémoire sociale et de son fonctionnement.

Après avoir exploré ces différents aspects, faisons le point sur ce que nous avons appris.

Nous avons découvert que les bonobos et les chimpanzés sont capables d’une reconnaissance durable, témoignant d’une mémoire affective remarquable. Leurs sociétés complexes et leurs liens sociaux ténus offrent un nouvel éclairage sur leur intelligence émotionnelle. Cette étude ajoute une nouvelle pièce au puzzle complexe de la cognition animale et remet en question nos connaissances actuelles sur la mémoire sociale dans le règne animal.

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Julia Motta
Julia M. est une rédactrice pour le site d'actualité Patrouilleursmedias.com. Elle a un vif intérêt pour les questions sociales et politiques et elle est passionnée par l'écriture. Après avoir obtenu son diplôme en journalisme à l'université du Texas, elle a travaillé pour divers sites web et médias locaux. En 2020, elle a rejoint l'équipe de rédaction de Patrouilleursmedias.com, où elle couvre les nouvelles les plus importantes de la journée. Elle est reconnue pour ses articles informatifs et bien documentés, qui mettent en lumière des problèmes sociaux et politiques complexes. Elle s'efforce de fournir à ses lecteurs un contenu précis et informatif.